Tradition de la saint Marcel à Germ, le 16 janvier 2025

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Tradition de la saint Marcel, le 16 janvier à Germ.

Dans les années 1870, un groupe de personnes qui venait d’un village du Larboust et qui se rendait à Vielle-Louron pour y faire bénir des pains s’est trouvé bloqué à Germ par une tempête de neige, le jour de la Saint Marcel.

Avec un prêtre qui résidait à Germ, ils prièrent le ciel pour que les éléments se calment, mais ils furent contraints de rester trois jours durant avant de pouvoir repartir.

Pendant ces quelques jours, on imagine qu’ils échangèrent avec les habitants de Germ sur leurs croyances et les raisons pour lesquelles ils souhaitaient faire bénir le pain, fruit du travail collectif de tout un village.

La tradition de la Saint Marcel était née.

Jusqu’à une période encore présente dans la mémoire des anciens de Germ, cette tradition de la Saint Marcel se déroulait d’une manière immuable :

Lors d’une messe célébrée à l’église de Germ le jour de la saint Marcel, le pain était béni, découpé en morceaux et distribué à toutes les familles du village.

À l’époque, le blé avec lequel on faisait le pain provenait des différentes parcelles de terre cultivée à Germ et il était moulu dans le moulin du village et enfin cuit dans le four que chaque maison possédait.

Le quignon du pain béni, ainsi qu’une mesure en bois, appelé « le Coupet », qui permettait le dosage du grain pour la confection du pain, était réservé à la famille qui devait organiser la saint Marcel l’année suivante.

Tout au long de l’année, chaque famille conservait son morceau de pain béni et, par temps d’orage, le déposait sur le rebord de la fenêtre de la pièce principale afin d’être protégée de l’orage, voire de le faire cesser.

Voici ce que l’on peut dire en résumé de cette tradition de la saint Marcel.

Bonne fête à tous !