Art baroque | Art gothique | Art roman | L'Autel | Le Bénitier | Les Chaires | Les clochers |
Les Fonts baptismaux | Les girouettes | Le Retable | Le Tabernacle | La Tribune | Les Vitraux | Vierges à l'Enfant |
Vierges Noires |
Art gothique (ou ogival) :
Art baroque :
Baroque |
Classique |
Courbes irrationnelles.
Dimensions libres. Ornements surchargés. Mouvement dans les sculptures. |
Lignes droites, angles
droits, courbes régulières (cercle).
Symétrie et proportion. Surfaces et plans sobres. Les sculptures sont simples. |
Les girouettes :
Les clochers :
L'autel :
Le retable : Le Tabernacle : Bénitiers : Chaires à prêcher : Fonds baptismaux : Les Vitraux : Les Tribunes : Vierges à l'Enfant : Vierges Noires : Remarques :
L'autel, d'abord un meuble de bois placé devant la chaire de
l'évêque, puis fait en pierre ou en marbre, il devient fixe, tout en conservant la
forme de table. Parfois cinq croix gravées sur la table figurent les cinq
plaies. Le concile d'Epaone (517) interdit l'emploi du bois pour sa
fabrication. Il est souvent placé sur une confession, sorte de petite
crypte où se trouve la sépulture d'un saint. En général isolé du reste
de l'église par une clôture (jubé), la Contre-réforme l'a réduit à une
simple barrière, mais qui tend à disparaître. Il se plaçait soit à la
croisée du transept, soit au fond de l'abside, à condition que l'on pût en
faire le tour.
Au cours des premiers siècles, le prêtre était
tourné vers les fidèles de telle sorte que ceux ci regardent vers l'Est. A
partir du V° ou VI° siècles, on voulût que le prêtre se tînt lui aussi
dans la même position. Le renouveau liturgique (Vatican II-1962) contemporain consiste dans
le mouvement inverse.
Les autels latéraux, en général 2, sont consacrés
habituellement, l'un à Notre-dame, l'autre au patron de la paroisse.
Panneau sculpté ou peint, placé verticalement derrière l'autel. Il
apparut comme élément décoratif au XII° siècle. Il pouvait être
formés de triptyques ou de polyptyques (plusieurs plis) à volets mobiles
qu'on exposait qu'aux jours de fête ou pour la durée des offices. Le
retable fixe était en pierre sculptée, peinte, dorée.
Au début de la
période gothique, des statuettes étaient placées entre les arcatures.
Puis tout le retable fut agrandi en hauteur et largeur, en plusieurs
compartiments. Et ce fut un échafaudage de panneaux, de tableaux en relief,
où au XV° siècle, les représentations de scènes religieuses,
historiques ou légendaires. En général, au centre, dans un compartiment
plus large et plus élevé, figurait "Le Crucifiement". Tout
autour se déroulaient des scènes de l'Évangile ou de la vie du saint
patron de la paroisse.
A partir du XV° siècle, la pierre fut remplacée
par le bois et albâtre, matière plus facile à travailler.
C’était une tente constituant le sanctuaire
portatif lorsque les Hébreux séjournaient au désert, qui abritait à chaque
étape l'Arche de l'Alliance : cette dernière servait à transporter les Tables
de la loi.
Depuis l’époque romane, jusqu’au XVII°, la
réserve eucharistique, au lieu d’être suspendue dans la pyxide¹ sur l’autel,
fut le plus souvent déposée à côté de l’autel dans une petite armoire appelée
tabernacle, pouvant se trouver dans l’épaisseur du mur du choeur, côté Evangile,
et orné d’un encadrement et d’un petit vantail plus ou moins riche, ajouré de
manière qu’on put voir le ciboire soit des tabernacles en forme de lanternes
dressés en arrière de l’autel.
Une petite lumière signalait la présence de
la réserve
La place occupée par les armoires
eucharistiques n’était pas fixée par des règles liturgiques. Ainsi on trouvait
à l’origine à St Exupère d’ Arreau, Ancizan, Bazus, Cadéac, Grézian, Ilhet,
Azet, Bourisp, Guchan, Tramezaigues les tabernacles placés du côté de
l’Evangile.
Du côté de l’Epitre à Gouaux, et
Vielle-Aure. Arreau et Guchen dans la sacristie.
Cinq sont parvenues jusqu’à nous à peu près
intactes : Arreau (église de N. Dame), Azet, Gouaux, Guchan, Guchen.
Certains mutilés : Bazus, Ilhet,
Vielle-Aure.
Quant aux autres, il n’en subsiste que des
vestiges et cela est du à la construction des sacristies qui imposa de
pratiquer des ouvertures pour en permettre l’accès.
On trouve les encadrements, montants, ou pieds
droits utilisés ailleurs dans l’église (à Guchan le fronton se trouve dans le
cimetière, à Grézian le bas relief se est intégré dans la fontaine de la place, à Gouaux l’encadrement abrite une madone sur le vieux chemin rural conduisant à
Grailhen, …).
¹ tour eucharistique pour l’exposition et la conservation des hosties consacrées.
L'usage de l'eau bénite fut prescrit vers 260 par le pape Alexandre I°. A
l'origine c'était une fontaine au centre de l'atrium de la basilique. Elle
servait de bénitier et de baptistère. Les fidèles s'y lavaient les mains et les
pieds avant d'entrer dans l'église.
Le respect de l'eau bénite au Moyen Age
voulait qu'on ne la prit point à même du bénitier, mais pas l'intermédiaire de
l'aspersoir ou goupillon, fixé par une chaînette.
Ils sont toujours en
pierre portés sur un support de fond ou adhérant à la muraille parfois emboîtés en partie
dans une niche de la muraille.
On trouve parfois deux bénitiers :
La forme de la chaire n'à guère varié, depuis le XIII° siècle, époque où elle
fut en usage dans les églises. Sont en bois, en pierres dans les cathédrales, richement sculptées, de
forme rondes, carrées ou polygonales, assez vaste pour que le prédicateur puisse y faire
quelques pas , accrochées en encorbellement à une paroi ou à un pilier.
L'escalier qui y mène peut être logé dans un mur ou contourner un pilier. Un
abat-voix couronne la chaire.
Celle de Sarrancolin datant du XV° siècle est la seule construite en métal ancien.
Originairement l'administration du baptême n'avait lieu qu'à certaines fêtes - le Samedi saint (à l'origine), le jour de la Pentecôte,
Noël et le 21 juin. par le ministère de l'évêque et dans les baptistères près
des églises cathédrales. Le baptême s'administrait originairement aux adultes et
se faisait par immersion. A la fin du XII° siècle il fut administré à des
enfants de plus en plus jeunes et se faisait par infusion. Ces faits
entraînèrent une diminution des cuves baptismales et le remplacement de cuve
d'immersion par une cuvette posée sur un support qui est semblable à celui des
tables d'autels.
Au VIII° siècle il fut permis de baptiser dans l'église
même. Il fallut attendre le pape Léon IV au IX° siècle qui recommanda que chaque église
eut ses fonts baptismaux en pierre.
Le baptistère est placé au nord de l'église, près de l'entrée et séparée du reste de l'édifice par des clôtures.
Les fonts roman et gothique sont plus beaux et plus ornés que ceux des époques
postérieures. Les motifs floraux sont fréquemment employés.
Assemblage de morceaux de verre.
La fabrication du verre remonte au 3° millénaire (Mésopotamie, Égypte et
Syrie). Il est obtenu par la fusion de silice entre 1200°/1500° mêlée de
potassium.
Rome l'employa le verre à l'Antiquité pour fermer les grandes baies des édifices public.Sa coloration est obtenue en ajoutant des
dérivés de cuivre ou manganèse.
Au Moyen-Age on employait des couleurs claires pour ne pas assombrir les pièces. Le règle de Citeaux ne représentait aucune figure humaine et pas de couleur pour ne pas distraire les fidèles.
. Vitraux à personnages absents dans les églises romanes. Seuls des vitraux
qualifiés de "grisailles cisterciennes" fait de verres épais, inégaux,
enchâssés dans des plombs robustes de manière à former des entrelacs, donnant
une lumière discrète.
Les vitraux apparurent au XIII° siècle dans le sud de la France.
C'est une pièce ou galerie placée à l'étage et s'ouvrant sur
l'intérieur d'un vaisseau.
Elle est disposée à l'ouest, supportée par un ou deux piliers de pierre ou de
bois. Les garde-fous sont des balustrades de pierre ou de bois (fin XVII°
siècle), puis en fer forgé. Son accès se fait par un escalier souvent
dissimulé dans la maçonnerie. Selon les église on y trouve 2 ou 3 bancs, un
lutrin, une armoire à livres de chant, un harmonium. Le plancher de la
tribune abrite les fonts baptismaux, le bénitier souvent à la base du pilier.
A Sarrancolin
La plupart des fresques et peintures murales se trouvent encore dans
les églises auxquelles elles étaient destinées, tandis que les peintures sur
bois, et statuaires sont parfois dispersés et dissociés. Les nombreux vols entraînèrent
leur délocalisation et regroupement en des lieux qui sont rarement
visitables. Et l'on ne trouve plus à voir les calices, plats de quête,
reliquaires ou croix d'autel. C'est pour ces raisons que certaines églises
sont fermées et que nous n'avons pas indiqué le mobilier encore présent.