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21-02-2019

Francis Tisné a rejoint la maison du Père


Vidéo de la messe d'Action de grâce, le 20 février 2019, en l'église de Saint-Lary

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Photos de la messe d'Action de grâce, le 20 février 2019, en l'église de Saint-Lary


Messages prononcés à l'occasion de ses obsèques

Francis Tisné

Francis Tisné

 

Hommage du diacre Gérard Crozat

À Tarbes, certains ne parlaient pas de l’ensemble paroissial de St Lary. Ils parlaient de « Tisné Land » tant on savait tous combien la vie de l’abbé Tisné était intimement liée à sa mission et tout particulièrement à cette terre des Pyrénées, comme partout où il a été envoyé. Il est né dans ce que l’on appelait autrefois les Basses-Pyrénées et a consacré sa vie de prêtre aux Hautes, tant à Pierrefitte, Soulom et Villelongue qu’à Saint-Lary.

À Tarbes, si l’on parlait de lui, on parlait aussi des « frères Tisné » tant Jacques et Francis étaient liés. Différents certes, par l’âge, sans doute le tempérament, par la pastorale dont ils avaient la charge, mais tout de même, beaucoup de points communs. Et cet attachement qu’ils éprouvaient mutuellement, même s’ils étaient tous les deux conscients des limites de l’autre, faisait qu’ils étaient toujours en communion pastoralo-familiale. Le lundi était une journée sacrée où les deux frangins allaient rejoindre les autres membres de leur famille. Je pense que ni l’un ni l’autre n’auraient pu vivre pleinement leur semaine sans cela. Je ne parlerai pas des escapades en Espagne pour y acheter le vin de messe.

Saint-Lary se souviendra de son travail ici, parce que l’abbé Tisné avait une vision large et ouverte de l’annonce de l’Évangile. D’abord par une liturgie de qualité recherchant toujours ce qui était beau et bienvenu. Jean-Pierre Chicaud pourrait en témoigner mieux que moi. Ensuite, par l’ouverture à l’art et la découverte de la Bonne Nouvelle de Jésus par les multiples tableaux et les sculptures qu’il a exposés à la chapelle Sainte-Marie demeurant une chapelle ouverte à tous et devenue aussi une halte spirituelle pour tous ceux qui aimaient le beau ou au moins la recherche du beau.

Le festival des églises et des chapelles, en collaboration avec l’office du tourisme, les innombrables concerts ou veillées, quasi quotidiennement, faisait de son église un lieu fédérateur pour tout le secteur. Je pense tout particulièrement à Jean-Claude Gianadda, un frère de cœur de plus de 40 ans, que je me permets de citer : « passionné de Dieu, passionné des hommes, tu nous laisses le témoignage de quelqu’un de bien qui faisait le bien... tu étais aussi un passionné de la chanson religieuse. Tu avais compris que la chanson religieuse contribue au développement de la relation avec autrui. Que la chanson religieuse « venant du cœur » qui s’enracine dans la foi authentique permet de parvenir, au silence profond, à l’universel, à l’infini, à Dieu. Que le chant religieux est un moyen d’apostolat parce que lorsque le chant est beau, il fait du bien. »

Cette église Saint-Bertrand témoigne aussi de son attachement au beau et il a contribué à son réaménagement. Sa collection de bénitiers était aussi une action de grâce à la beauté.

Mais qui étaient ces gens-là, qu’il côtoyait quotidiennement ? D’abord les paroissiens de Saint-Lary et des villages environnants, mais aussi la multitude de touristes qu’il accueillait dans son presbytère ou dans son église. Pour Francis Tisné la pastorale du tourisme était essentielle, car elle proposait à des hommes et des femmes qui avaient le temps de découvrir autrement la Parole de Dieu et le message de l’Église. L’abbé Tisné a servi le temps, tout particulièrement le temps libre et, il y a quelques jours, alors qu’il était à la clinique, lucide sur son état, il m’avait confié sa préoccupation : « les vacances commencent et les touristes vont arriver ! » J’oserais dire que d’une certaine manière, par sa pastorale, il transformait les touristes en pèlerins. Certains revenaient régulièrement.

L’accueil, il l’assurait aussi dans son presbytère et dans l’appartement qu’il prêtait à ceux qui souhaitaient se mettre à l’écart pour quelques jours. Trois frères diacres pourraient certainement témoigner mieux que je ne l’ai fait. Jean-François et Guy ont été ordonnés ici, encouragés, stimulés par leur grand frère prêtre. Pierre a travaillé avec lui dans la pastorale du tourisme.

Mais Francis n’a pas seulement été curé ici. Il a été membre de l’équipe paroissiale de Lannemezan où il est aussi devenu aumônier du lycée Michelet alors que son frère était à Marie-Curie. Une fois de plus, ensemble pour la même mission. Et les témoignages à son sujet en disent long. Sa proximité des gens, la compréhension dont il faisait preuve tous les jours à leur égard, non seulement montraient son ouverture aux autres, mais savaient les ouvrir eux-mêmes au message qu’il était chargé d’annoncer. « Il écoutait, cherchait à comprendre et donnait son avis, toujours positif » me disait une Lannemezanaise. Et nombreux s’accordent encore à dire que « son témoignage de vie leur avait fait aimer davantage le Christ ». Quant à son impact sur les jeunes à l’aumônerie du lycée, il était indéniable, proposant de multiples activités et participant avec les jeunes aux marches nocturnes qu’organisait l’aumônerie diocésaine de l’enseignement public.

Il s’est encore rapproché de son frère, curé à Cauterets en acceptant la mission de curé de Pierrefitte. L’abbé René Roques, alors curé de Guchen, l’avait installé à Saint-Lary et les gens de Pierrefitte lui avaient confié : « On vous donne un curé en or ! ». L’abbé Roques se souvient de la minutie avec laquelle il préparait la liturgie et de ses homélies « pas trop longues, mais toujours profondes ».

Ce n’est peut-être pas pour rien si son ordination a eu lieu en 1970 aux Bourtoulets, devant la chapelle, dehors, sur la place. De fait, je me demande si on ne pourrait pas appeler l’abbé Tisné « le curé des parvis ». Ces espaces de pluie ou de soleil où se reconnaissent les habitués et où flânent tous ceux qui n’osent pas entrer dans l’église, par peur ou ignorance ou simplement timidité. Ce grand large sur lequel s’ouvre l’église d’où chacun ressort vivifié. C’est sur ce parvis, ici, que s’opérait la bienheureuse mondialisation de la solidarité avec les ventes régulières de produits d’Amérique du Sud.

Jésus recommande aux amis de Lazare sorti de son tombeau, de « le laisser aller ». Il s’agit à présent de vous laisser aller, Francis, au grand large, dans cette vie neuve où le parvis n’est plus un lieu d’attente ou de rencontre comme vous avez bien su y veiller, mais l’espace inouï de la communion. Plus personne ne sera étranger, plus personne ne sera exclu et vous, sans doute y reconnaissant la présence de Jacques et des autres membres de votre famille, vous vous y sentirez bien, parce que vous y trouverez sous la grande lumière de miséricorde de Dieu, l’aboutissement éternel de ce pour quoi vous avez œuvré durant votre mission.

Je laisse le dernier mot à l’abbé René Roques qui me confiait : « tu sais, tout le bien qu’on a pu faire c’est grâce à Dieu et si l’on a pu dépasser toutes nos difficultés, c’est toujours grâce à Lui. » Francis peut maintenant rendre grâce dans la paix.


Francis Tisné

Francis Tisné au baptême de
son petit-neveu Baptiste - nov. 2018

Hommage de son neveu Mario

Aujourd’hui, en parlant de son frère, Jacques Tisné aurait été complet, vibrant et profond. Je ne vais surtout pas me substituer et parler en son nom, mais je suis convaincu que dans son propos nous aurions trouvé des mots clefs tels que le mot partage, le mot rencontre, le mot culture,  le mot famille, mais aussi vallée... Pyrénées  et... le mot voyage…. Bien sûr.

Parlant de son frère Francis, deux autres mots seraient inévitablement tombés des lèvres de Jacques : foi et amour.

Francis avait fait de la relation aux autres un mode de vie, une préoccupation centrale.

De neuf à vingt et une heures (sauf le lundi) le presbytère était devenu une vaste sonnette : sonnette de la porte d’entrée, sonnerie des téléphones, notifications du PC . Chaque pause  pouvait alors être meublée par une volée de cloches paroissiales, le carillon-fontaine  de la place, et pour n’oublier personne le signal de fin de cuisson de micro-onde qu’il fallait relancer puisqu’entre-temps un visiteur venait faire une apparition.

Francis avait besoin des allées et venues, du groupe, du public, de la communauté,  de l’association, des repas de famille, des repas d’amis, des concerts, des conférences, des expositions de crèches, du moscatel dominical, du travail d’équipe…. du contact sans oublier toutefois  les amandiers en fleur du haut Aragon au mois de mars.

Capable d’échanger avec ses voisins dans le vacarme des arènes de Pampelune, l’aéroport d’Amsterdam, au marché de Bogota ou dans les bus de Calcutta... Plus tard, une fois rentré, l’évocation des voyages lui permettait d’amorcer une conversation qui se transformait souvent en relation et en amitié.

Les deniers textos arrivés sur son mobile sont édifiants, émouvants, inquiets, tendres…
On retiendra  celui-là …. « Bonsoir mon père, c’est X et Y de St Lary, nous vous amènerons ce soir du ragoût d’agneau aux petits pois avec des fonds d’artichauts… À ce soir…. »

Francis se nourrissait non seulement de fonds d’artichauts mais de tous ces gestes qui consistent à donner et à recevoir comme ces  grands gaillards, anciens du catéchisme, devenus adultes,  capables de traverser la rue principale ou la nef centrale pour lui faire la bise.

Dans la Profession de Foi  de Francis qui nous a été lue, un mot est souligné… le mot « passage ».

Encore un mot que son frère Jacques n’aurait pas laissé passer.


Hommage de Jean-Henri Mir, maire de Saint-Lary-Soulan

Nous voici rassemblés en l'église paroissiale de Saint-Lary Soulan autour de Francis Tisné.

Quelle étrange impression de vide.

Car en des moments similaires, c'était lui qui était à nos côtés, pour accompagner les familles désemparées, faire ressurgir cette lueur d'espoir qui bien souvent quitte les familles endeuillées.

Francis était l'homme de l'espoir, l'homme qui rendait la mort acceptable, l'homme d'Église au sens noble du terme.

Francis c'était aussi le plus bigourdan des Béarnais.

Il s'est inscrit dans cette lignée de prêtres-bâtisseurs, que nous avons eu la chance d'avoir en ce village à la tête de la communauté chrétienne.

Léon DEPIERRIS - Jean-Pierre LATOUR - Francis TISNÉ

Il y a près de 28 ans, il est arrivé en Haute Vallée d'Aure, avec humilité, mais la tête pleine de projets, pleine d'idées.

Il a rapidement compris que le tourisme très prégnant en cette vallée était pour lui l'occasion d'animer une pastorale riche et variée, sachant associer spiritualité, engagement associatif et culture populaire.

Au-delà de son engagement de prêtre, Francis Tisné à la tête de la communauté paroissiale est rapidement devenu un acteur incontournable de la vie communale.

Le presbytère, idéalement situé au cœur du village, même si parfois cette situation exceptionnelle l'a empêché de bénéficier des moments de quiétude dont il avait comme nous tous besoin, est devenu un lieu ouvert, d'accueil et d'hospitalité.

Autour de cette grande table, face à cette unique collection de bénitiers, toute la communauté est venue se confier, organiser des manifestations, chercher un peu de réconfort.

Homme de montagne, prêtre en montagne, Francis aimait par­dessus tout la chaleur des pays du sud.

Cette chaleur il la portait en lui.

Alors qu'il a parcouru, durant ses rares périodes de vacances, les contrées les plus chaudes de notre planète, il a transposé sa chaleur intérieure en cette église.

Vous n'avez qu'à regarder les murs de cette magnifique église pour comprendre le caractère de Francis Tisné.

Tout n'est que chaleur, couleur de soleil, couleur du sud, couleur du désert. Couleur de l'optimisme.

La clarté était sa ligne de conduite. Elle éclairait ses passions.

Et comme tout homme de passion, Francis Tisné était exigeant. Il avait son franc-parler.

J'ai très souvent échangé avec lui. Je ne vais pas vous dire que j'ai toujours été d'accord avec lui, mais on trouvait toujours une solution.

Il avait en effet constamment des projets d'aménagement de l'église et du presbytère. Il était bâtisseur, aménageur, transformateur, mais toujours, j'en conviens, pour une bonne raison.

Mais une fois les choses exprimées, il revenait vers sa passion, son souci d'animer la communauté et avec celle-ci de participer à la vie de la commune.

Et là aussi il avait toujours une longueur d'avance.

En l'église Sainte-Marie, les expositions de peinture mais surtout cette magnifique exposition de crèches se sont succédé au fil des saisons.

Ici même, en l'église Saint-Bertrand, chaque année des dizaines de concerts sont organisés.

Les artistes et les groupes les plus divers se produisent pour le plus grand plaisir des habitants de Saint-Lary-Soulan et des populations touristiques.

Francis Tisné était un animateur de premier ordre, qui a su animer son église tout en respectant le caractère sacré des lieux.

Francis était un véritable berger, un mot qui prend toute sa valeur au cœur de cette montagne.

Soyons fiers de l'avoir eu comme prêtre, comme ami, comme berger.

Il est désormais aux côtés de ses proches et de tous ceux qu'il a côtoyés tout au long de son sacerdoce et notamment Jacques, son frère, récemment disparu.

À ses proches et notamment sa famille, j'adresse, au nom du conseil
municipal et de tous les habitants des vallées pyrénéennes, mes plus sincères condoléances.


Profession de foi que nous a laissée Francis Tisné

Profession de foi


Feuille de la messe d'Action de grâce

  


Autres témoignages qui nous ont été adressés

 

Hommage en forme d'acrostiche pour le Père Francis Tisné

Lire le texte de petite soeur de l'Évangile Marie- Christine Lacroix ( Azet )


Témoignage de Soeur Agnès, Soeur Jeannette et Soeur Marie-Dominique

Voici que vous avez rejoint la maison du Père, cette maison où Jacques, votre frère, vous accueille.
Malgré la distance qui nous sépare, la nouvelle n'a pas tardée à nous rejoindre; en effet nous nous sentons encore si proches de la vallée d'Aure !

En ce moment, nous sommes en profonde communion avec toute la Communauté !

Nous avons partagé avec vous, une part de votre ministère, par l'annonce de la Bonne Nouvelle, auprès des enfants, des jeunes, des adultes ; aujourd’hui, c'est un face-à-face , c'est le visage même du Christ que vous contemplez !

Nous nous retrouvions, chaque mercredi, autour de notre table, partage d'un repas fraternel, entre prêtres et religieuses ; aujourd'hui, vous voici à la table du Seigneur, comme autrefois les disciples d'Emmaüs.

Et ce temps de prière, à Azet, où, chacun, chacune, livrait le meilleur de lui-même ; aujourd'hui, c'est la prière de louange à notre Dieu, une prière qui n'aura pas de fin !

C'est cette vie, en fraternité, qui remonte à la surface de notre cœur !

Merci, Francis, pour ce chemin parcouru ensemble, durant treize, quatorze ans ! Oh, ce ne fut pas toujours facile, mais c'est l’Action de grâce qui l'emporte.

Un mystère profond nous habite, il nous faut croire....

Au revoir, Francis, vivez dans la clarté de Dieu !

Sœur Jeannette, Sœur Agnès, et Sœur Marie Dominique que nous associons à notre prière.


Témoignage de Jean-Claude Gianadda

Cher Francis mon ami... mon frère,

Passionné de Dieu, passionné des Hommes, tu nous laisses le témoignage de quelqu’un de bien qui faisait le bien... D’un prêtre exceptionnel, hors du commun.

Parti avant nous, bien trop tôt, bien trop vite… Ton départ nous rappelle comme une évidence : « Que nul ne sait ni le jour ni l’heure », et qu'il faut profiter de chaque seconde, de chaque minute ici-bas pour faire du bien.

Cette séparation si douloureuse nous bouleverse. Et pour mieux la surmonter, nous n’aurons qu’à nous souvenir de ta générosité, de ta fidélité en amitié. De ton sens de la justice, de ton sens du beau, du vrai... De ton sens des autres...De ton goût de l’Évangile... La foi chevillée au cœur.... et de ton obsession à faire le bien.

Passionné de Dieu, passionné des hommes, tu savais rejoindre les gens : leurs joies, leurs espoirs, leur tristesse et leurs angoisses. Tu savais rejoindre ceux qui souffrent. Et il n’était rien de vraiment humain qui ne trouve écho au plus profond de toi.

Passionné de Dieu passionné des hommes, tu étais aussi un passionné de la  chanson chrétienne. Tu avais compris que la chanson religieuse contribue au développement de la relation avec autrui. Que la chanson religieuse « venant du cœur », si elle s’enracine dans la foi authentique, permet de parvenir au silence profond, à l’universel, à l’infini, à Dieu. Que le chant religieux est un moyen d’apostolat parce que lorsque le chant est beau, il fait du bien.

Passionné de Dieu et passionné des hommes, cette paroisse de Saint-Lary-Soulan à laquelle tu étais si attaché, te doit beaucoup. Pendant près de 30 ans,  tu l’auras modelée à ton image et tu auras accompli ton service, ta mission, ton sacerdoce en n’ayant de cesse que de servir le Christ, en faisant du bien pour répandre l’amour de Dieu.

Tu avais juste omis de nous  dire Francis, combien il serait douloureux de t’accompagner dans ton dernier voyage.

Sans prévenir, dans la discrétion la plus totale, tu es allé rejoindre Jacques ton frère, prêtre lui aussi, le tandem inséparable.

Désormais, là-haut, tous deux,  près de Notre Père qui est aux Cieux, "avec lui, par lui et en lui", pleinement heureux, vous veillez, quotidiennement sur tous ceux que  vous avez côtoyés sur cette terre et, j’en suis sûr, tous deux, Francis et Jacques, vous continuez à faire du bien, pour répandre l’amour de Dieu qui sauve le monde.

À Dieu Francis ! Salut Jacques et merci pour tout.

Jean-Claude Gianadda


Témoignage des chanteurs du Comminges

Nous avions eu l’occasion à plusieurs reprises, lors de concerts à Saint-Lary-Soulan, de rencontrer L’Abbé Francis Tisné et c’est avec une grande émotion que nous apprenons son décès. Il était un homme généreux, aimable, d’une extrême gentillesse et toujours le sourire aux lèvres.

Nous assurons sa famille et sa communauté paroissiale de notre profonde union de pensées et de prières.

Jean-Louis Cassein


Témoignage de l'ASPAL

 Chers amis de l'ASPAL Pyrénées St Lary

Je suis très triste d'apprendre la nouvelle du départ de votre prêtre Francis dont je garde un très bon souvenir.

J'ai en mémoire les visites qu'il nous avait fait faire lorsque nous étions chez vous en 2016 pour l'AG ; ses collections dans son presbytère ; son esprit, sa bonne humeur et sa participation active à l'ASPAL.

C'est une terrible perte, mais de là haut, il vous donnera le courage de continuer la "route" quelle qu'elle soit et aussi loin qu'elle mènera...Et tous les souvenirs que vous avez partagés avec lui resteront bien présents dans vos esprits et vos cœurs.

C'était bien une personne exceptionnelle, poursuivre certains "chantiers" sera probablement bien difficile sans lui!

J'ai annoncé le départ de Francis à tous nos groupes et tous se joignent à moi pour vous apporter amitiés et réconfort.

ASPAL Hautes Alpes GAP
ASPAL Bayonne Pays Basque
ASPAL Vendée
ASPAL Béarn

Marie-Josée Rouby


Témoignage de Jean-Pierre et Myriam Lasserre

Chers membres de l'équipe paroissiale de l'église de Saint-Lary,

Depuis plus de 25 ans nous venons en vacances dans votre vallée et, d'abord avec nos enfants puis avec nos amis, nous avons pu participer aux célébrations dominicales et souvent aux animations des soirs d'été.
Ayant la chance d'avoir pu acquérir une petite maison dans la vallée du Louron il y a quelques années, nous avons continué à venir nous ressourcer  chez vous. Venir en montagne est devenu la joie de rejoindre ces si belles Pyrénées  mais aussi de pouvoir prendre le temps de venir prier avec vous. À tel point que, lorsque nos différents amis viennent nous rejoindre, nous avons pris l'habitude de leur proposer de venir aussi à la messe... et certains nous donnent même rendez-vous le samedi soir... pour participer « à la seule messe de l'année » à laquelle ils se rendent...

C'est dire la tristesse avec laquelle nous apprenons le décès de votre curé Francis Tisné. Il était accueillant, priant, bienveillant. Il nous donnait envie d'avancer par sa parole exigeante mais bienveillante. Il ne faisait pas la morale : il éclairait, ouvrait le chemin, poussait en avant. Personnellement je me suis souvent demandé comment on faisait pour avoir une telle foi, jour après jour, année après année et avec ce don de la partager, ce don qui donnait envie de  continuer le chemin, même dans les moments de doute. Francis fait partie de ces prêtres « serviteurs » et en chemin avec nous dont l’Église a besoin.

Nous voulons vous remercier vous aussi pour ces célébrations accueillantes, belles et priantes. Merci. Continuez. Nous viendrons bien sûr toujours.

Nous ne pourrons être à Saint-Lary mercredi, mais nous serons de tout cœur avec vous. Nous  partageons votre peine et votre espérance.

Encore merci à Francis et à vous.

Jean-Pierre et Myriam Lasserre


Témoignage de Odile et Laurent Olmedo

Nous tenons à vous témoigner toute notre amitié et vous dire combien nous partageons votre peine et celle de tous ceux qui dans la Vallée ont pu côtoyer Francis.
Pour nous, il fut celui qui nous accueillit dans l’église de Saint-Lary lors de notre arrivée en 2003 (nos enfants s’en souviennent encore).

Il fut également un « passeur » infatigable mettant en relation les uns et les autres, tissant des liens forts au sein de l’Église et souvent en dehors.
Nous aimions ces célébrations à la fois empreintes de simplicité et d’une grande profondeur, ainsi que ces sorties de messe où Francis prenait des nouvelles de chacun.
Nous garderons en mémoire ces temps conviviaux au presbytère après la messe à partager un verre ensemble.

Odile et Laurent Olmedo


Témoignage de Maïté Cascino

Nous savions que Francis se battait au jour le jour pour vivre au mieux ses engagements multiples au service des paroissiens de la vallée comme à celui des touristes !

Notre peine est profonde !

Ses messes dominicales nous attiraient parce qu'elles étaient joyeuses , dynamiques et porteuses de sens ! « Toutes les paroisses de France auraient pu les modéliser » , c'est ce que nous disaient les vacanciers lors des échanges conviviaux qu'il avait institués autour du moscatel à la sortie de la messe pendant les mois d'été.

Francis dynamisait aussi nos soirées d'été dans les deux églises de Saint-Lary-Soulan avec des propositions de qualité pour l'accueil de groupes aux arts musicaux variés qui réjouissaient le plus grand nombre.

Nous garderons de lui cette appétence de vie, cette joyeuseté en tout acte posé, ce partage bienveillant avec le plus grand nombre.

Nos sincères condoléances à sa famille.

Maïté Cascino


Hommage de Jean-Pierre Chicaud

Hommage de Jean-Pierre Chicaud


Témoignage

Francis, tu as rejoint la maison du Père, mais, mon Dieu, que tu as laissé du vide ici !

Nous ne t'entendrons plus dire "Aujourd'hui, il y a des tas de choses à faire, il faudrait d'abord...".
Ces "choses"... Cela allait de la préparation de la feuille de messe et des chants, des infos à placer sur le site, des mails à rédiger avec pièces jointes... jusqu'à contester le dernier PV que tu avais récolté au tunnel d'Aragnouet !

Je suis persuadé que tu aurais pu faire cela tout seul, mais tu aimais trop être entouré ! Je crois même que tu me l'as avoué, à demi-mot, un jour !

Il fallait aussi mettre du fil dans le rotofil, "réparer" la cafetière neuve qui "faisait du café froid", te faire voir comment régler la sonnerie sur le réveil que tu venais d'acheter, faire reconnaître ton téléphone Bluetooth par ta voiture... Il faut dire que tu as toujours refusé de lire une notice ! Tu t'en sortais avec des "Toi qui es intelligent, tu vas savoir faire ça..." flagorneurs !

Tout n'était pas toujours facile, tu avais quand même un sacré caractère ! Mais tu savais tellement bien accueillir. "Assieds-toi..." et c'était toujours le début d'un bel échange.

Nous nous souviendrons toujours du travail sérieux que l'on a fait ensemble, des découvertes que tu nous as offertes (comme ce lien Internet, comme cette visite à l'église d'Eget), mais aussi de nos parties de fou rire, car tu aimais le rire et c'était un plaisir de le partager avec toi !

Notre Francis de curé, nous t'aimions bien et nous sommes en peine !

bT


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